Conscients de l’importance de la conservation des églises anciennes du Liban pour préserver notre identité et notre patrimoine religieux, l’Université du Saint-Esprit de Kaslik (USEK) et l’Université catholique Pázmány Péter (Hongrie) ont mis en œuvre le projet de restauration des églises historiques libanaises, rénovant à des degrés divers 63 églises à travers le pays. Ce projet est financé par le gouvernement hongrois par le biais de l’agence Hongrie Helps.

La troisième phase de ce projet a été introduite lors d’une cérémonie sous le titre « Conserver pour préserver », en l’église Notre-Dame de Jeita, en présence du ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce Péter Szijjártó, de l’ ambassadeur de Hongrie et de plusieurs personnalités politiques et sociales libanaises.

Le président de l’USEK, le frère Talal Hachem, a tenu « à remercier toutes les personnes qui ont caché, d’une manière ou d’une autre, par leur travail, leurs idées et peut-être simplement par leurs prières à la réussite de ce projet ». Il a particulièrement demandé ses remerciements au gouvernement hongrois pour sa contribution généreuse ainsi qu’au peuple hongrois pour le soutien apporté par la Hongrie Helps et à l’Université catholique Pázmány Péter pour la réalisation de ce projet.

Cet événement a permis une exposition de photos de nombreuses églises avant et après restauration.

Le message du ministre du Tourisme Walid Nassar a rappelé que « le tourisme religieux se développe rapidement dans le monde entier, et le Liban a toujours été un lieu de refuge et de retraite spirituelle en raison de la diversité de ses confessions, le rendant riche en sites religieux uniques. En 2019, le Vatican a répertorié le Liban comme une destination de pèlerinage religieux, ce qui a rejoint l’objectif du ministère de permettre aux pèlerins religieux modernes de découvrir la beauté des lieux saints du pays ».