A L’Aigle (Orne), l’assemblée générale des Amis de l’Eglise Saint-Martin a commencé par quelques dates importantes qui marquent l’histoire de cette église. Fr 1939, des travaux sont entrepris à la demande du Père Paul Girard.

Parmi ces travaux, les peintures intérieures de l’église sont refaites. Fr 1947 est venu le temps des réparations suite aux bombardements qui ont touché L’Aigle, le 7 juin 1944, et qui ont détruit les verrières de la façade sud ainsi que les fenêtres. Le Père Paul Girard a alors fait remettre toutes les verrières et fait installer des statues dans les niches.

L’avancement des travaux

Fr 1983les derniers gros travaux sont réalisés sur l’orgue Mutin Cavaillé-Coll. 2022 est une date extrêmement importante avec le démarrage des travaux, « toute la partie gauche de l’église a déjà été réalisée et nettoyée » et « la verrière du Sermon sur la Montagne a retrouvé sa place » explique Guy Dallet.

Laurent Portetle président des Amis de l’Église Saint-Martin en son quartier (ADSM) en un profité pour « exiger la municipalité et ses représentants » alors que Philippe Van Hoornemaire de L’Aigle, et Jean-Marie Goussinadjoint au maire, assistant à la réunion.

Cette assemblée générale a été l’occasion d’évoquer les travaux à l’église.

L’histoire a commencé sur un engagement de la Mairie en 2016 avec un programme par tranche. Aujourd’hui, les travaux sont engagés sur la façade sud et la façade Est, on est sur un programme d’un peu plus d’un million d’euros selon nos engagements de 2016.

La première tranche ferme est presque terminée.

On arrive au bout des opérations

Les travaux s’enchaînent avec la tranche optionnelle qui s’étend sur 2022-2023. « Il va falloir continuer sur cette même logique » avec la tranche optionnelle 2 qui concerne la façade sud et le versant sud de la travée 3. Ces travaux devraient s’étendre sur « 2023-2024 ».

Par la suite, les travaux concerneront la tranche optionnelle façade Est, retour Nord et le versant Est du bas-côté Sud.

Les engagements de la Mairie ont été respectés et on continue de façon à ce qu’on aille au bout de l’opération, car Saint-Martin en a bien besoin.

Concernant la restauration des intérieurs, « pour l’instant rien n’est validé, car il y a plusieurs écoles et il sera difficile de faire un choix », conclu Jean-Marie Goussin. Philippe Van-Hoorne annonce que « l’on va redéposer des dossiers à la DRAC en début d’année 2023 concernant les deux autres phases » des travaux, en espérant que ça pourra se faire sur la fin 2023 ou le début 2024.

Intégrer l’église au circuit de la voie verte ?

Pour le moment, il est difficile de se rendre compte de l’avancée des travaux, mais « quand on va enlever l’échafaudage, c’est là qu’on va se rendre compte de ce qui a été fait ».

À la clôture de ce sujet, une question est posée concernant la présence des pigeons qui risque d’endommager la nouvelle toiture. « On ne peut rien faire pour les pigeons », déplore Valérie Levitrela trésorière d’ADSM.

On s’est renseigné partout, mais c’est un coût pour pas grande chose puisque les pigeons vont revenir.

Déjà, une chose est sûre, « les pigeons ne peuvent plus rentrer ».

L’autre gros dossier de la soirée, les travaux nécessaires sur l’orgue Mutin Cavaillé-Coll. Durant la discussion concernant l’orgue, Philippe Van-Hoorne a évoqué le projet de voie verte et la possibilité d’intégrer l’Église Saint-Martin dans le circuit, mais « on n’a pas encore travaillé sur comment traverser le centre- ville ».

Concernant les comptes, l’ADSM a un bilan positif. La trésorerie de départ du 1^euh janvier 2021 était de 17 350 euros et au moment de la clôture, le 31 décembre 2021, la trésorerie est de 18 825 euros. Juste avant l’assemblée générale, Laurent Portet a reçu un coup de fil important, « j’ai appris que la Fondation du Patrimoine nous a attribué 10 000 euros ».

Après quelques discussions concernant le prix de l’adhésion, il a été décidé que le prix restait le même à savoir 10 euros. La réunion s’est terminée par la réélection du bureau pour trois ans.

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