Les Amis thézanais du patrimoine ont gardé le meilleur pour la fin avec la restauration de la chapelle Saint-Roch, celle qui a le plus souffert des intempéries.
Depuis quelques semaines, les travaux de restauration de la 4e et dernière chapelle de l’église Sainte-Eulalie ont débuté. Le plafond est terminé avec ses motifs relevés par Philippe, membre de l’association Les amis thézanais et réalisés ensuite au pochoir après des heures passées tête bras en l’air pour reproduire ces motifs à l’identique. Il va s’attaquer maintenant à la remise en état des murs qui ont beaucoup souffert de l’humidité, en raison d’un vitrail abîmé qui a été totalement restauré en 2021. Des plaques anti-humidité vont être posées sur le support, rassemblées puis les joints enduits et poncés avant que Philippe ne replonge une nouvelle fois dans la peinture des murs et la réalisation des motifs peints lors de la construction de l’édifice en 1859. Là encore un travail de précision qui demande beaucoup de patience, de motivation et d’heures de travail. Comme pour tous les travaux engagés à l’intérieur de l’église par l’association, la restauration est faite avec des peintures à base de pigments naturels et des couleurs au plus proches de l’original.
25 000 € de travaux
Depuis la création de l’association en mars 2011, grâce aux adhésions, dons et animations organisées, près de 25 000 € de travaux ont été réalisés : peinture d’une partie du chœur et de deux vitraux, remise en état total des murs et peintures réalisées dans trois chapelles, la quatrième étant en cours de travaux après restauration du vitrail, réfection du narthex et du portail de l’entrée avec réalisation et pose de la rosace et divers travaux que l’on ne voit pas mais permettre de maintenir l ‘édifice en état. À cela, s’ajouteront 10 000 € prévus pour la restauration de quatre vitraux du chœur de l’église qui devrait prochainement débuter, profitant de la plaque-forme qui vient d’être montée dans le cadre de la réfection du plafond du chœur suite aux infiltrations et à la réfection de son toit par la commune qui assure l’entretien du gros œuvre de l’église.