Les bombardements de la Première Guerre mondiale ont entraîné des dommages importants en Meurthe-et-Moselle, ligne de front du conflit quand elle n’était pas le théâtre d’affrontements. Des villages entiers ont disparu.

Le patrimoine religieux a également beaucoup souffert : 120 églises ont été endommagées par les bombes en Meurthe-et-Moselle. En 1926, il n’en restait plus qu’une encore en rénovation.

Jules Criqui (1883-1951) a fait partie de ceux qui ont aidé à cette reconstruction dantesque : à lui seul, cet architecte de Nancy compte à son tableau de bord de vingt édifices, dans tout le sud du département.

Celui qui a dessiné les plans de Notre-Dame de Lourdes, à Nancy, a ainsi officié à Champenoux, Arraye-et-Han, Chenicourt, Armaucourt, Jeandelaincourt, Brin-sur-Seille, Fey-en-Haye, Lesménils, Bouxières- sous-Froidmont, Arracourt, Herbéviller ou encore Anthelupt, pour n’en citer que quelques-unes.

L’architecte a aussi à son actif la reconstruction de deux villages, dont Chenicourt, et l’édifice impressionnant du grand séminaire, à Villers-lès-Nancy, qui date de 1936. Très inspiré par l’Art déco, Jules Criqui est aussi à l’origine de l’église Sainte-Thérèse, à Villers-lès-Nancy, inachevée, avec son clocher situé à quelques dizaines de mètres de l’entrée.

L’architecte est mort en 1951, en tombant d’un échafaudage d’un de ses chantiers à Toul.

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